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Jean-Philippe Darcis, un passionné qui ne manque pas de projets

Son boulot, c’est sa vie. Jean-Philippe Darcis est ce qu’on appelle un bosseur et sa chocolaterie et le musée qui l’accompagne, à Verviers, en sont la preuve. Pourtant, rien de le prédestinait à travailler dans le chocolat. « Mes parents ne travaillaient pas du tout là-dedans. Gamin, j’aimais le chocolat mais pas plus qu’un autre », explique-t-il. « Je suis venu à la pâtisserie un peu par hasard. L’école, ce n’était pas trop mon truc et je cherchais un métier manuel. J’aimais cuisiner et je suis allé à l’internat en pâtisserie. C’est un prof qui m’a donné cette passion pour la pâtisserie. Or, en Belgique, elle est étroitement liée au chocolat. Voilà comment j’en suis arrivé à me passionner pour le côté noble de cette matière et pour tout ce qu’on peut faire avec. Le chocolat permet de faire des choses extraordinaires, de l’artistique même », ajoute celui qui a notamment été lauréat du prix international du chocolat belge en 2001.

Après des passages chez Lenôtre, Belouet, Wittamer ou encore Richard, Jean-Philippe Darcis, a ouvert son salon de dégustation en 1996 à Verviers et a eu sa première boutique à 25 ans. Aujourd’hui, il en a 8 en Belgique (bientôt 9 avec une ouverture sous peu dans la galerie du Cora, à Rocourt) et 2 à Taïwan. Il emploie une cinquantaine de personnes dont 20 à 25 dans l’atelier.

Parcours didactique

Son projet de chocolaterie regroupe, depuis 2016, face à l’hôtel Verviers, un atelier, une boutique, un espace de dégustation mais aussi une académie et un musée avec un parcours didactique qui emmène le visiteur aux origines du chocolat.

Le nom de Darcis est également associé aux macarons. Il est celui qui les a relancés en Belgique. Il a même mis au point une ganache inédite à base de crème au beurre, en s’inspirant des Baisers de Malmedy. On ne compte plus aujourd’hui le nombre de variétés qui constituent sa gamme. Avec, en octobre, le désormais célèbre macaron au lacquemant qui ne vit que le temps de la Foire à Liège.

Mais le chef a-t-il encore le feu sacré à 51 ans ? « On a toujours des projets parce que si on n’en a plus, il faut arrêter », note-t-il en riant. « J’ai en tête un projet qui allierait chocolat et santé, pour se faire plaisir, par exemple, avec moins de calories… ». Il n’est donc pas près de raccrocher…

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